La Hollande met Saïd Châou en liberté provisoire

La Hollande met Saïd Châou en liberté provisoire

Le ministère de la Justice des Pays-Bas a décidé d’accorder la liberté provisoire à Saïd Châou, qui a fait l’objet de deux mandats de recherche internationaux émis par le Maroc en 2010 et 2015. Arrêté voici trois semaines, sa procédure d’extradition vers le Maroc est entamée et, dans l'attente du 26 septembre où cette demande sera examinée par la justice batave, il est placé sous contrôle judiciaire.

Pour le département marocain de la justice, cette mise en liberté provisoire intervient suite à la décision rendue par les juges néerlandais, accompagnée des mesures comprenant la mise de l’intéressé aux mesures de la surveillance électronique avec bracelet électronique permettant aux autorités néerlandaises de le suivre de manière régulière et continue, son obligation de comparaître chaque semaine devant les services compétents, et l’obligation de répondre à toute convocation qui lui est envoyée par les autorités judiciaires ou sécuritaires et aussi de se présenter à l’audience prévue le 26 septembre 2017 relative à la demande de son extradition aux autorités marocaines.

Dans ce...

cadre, note le ministère de Mohamed Aujjar, la décision de la mise en liberté provisoire susmentionnée n’a aucun effet sur le déroulement normal de la procédure d’extradition, qui demeure toutefois en vigueur à l’encontre de l’intéressé jusqu’à la prise d’une décision définitive à ce sujet.

De même, poursuit le ministère, l'octroi de la liberté provisoire à la personne faisant l'objet d’un mandat d’extradition est une mesure appliquée dans la majorité des législations internationales, y compris la législation marocaine.

Le Maroc avait émis en 2015, à travers  le juge d’instruction près la Cour d’appel de Casablanca, un mandat d’arrêt international à l’encontre de Châou, pour des crimes de droit commun, en l'occurrence « formation d’une bande criminelle, trafic international de stupéfiants et corruption ».

Après avoir fait part de sa satisfaction du niveau de la coopération judiciaire entre les deux pays, le ministère de la Justice a réaffirmé que l’audience prévue le 26 septembre 2017 constitue un pas pour le parachèvement des procédures d’extradition de l'intéressé aux autorités judiciaires marocaines.

Source MAP

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