Un an après avoir révolutionné le marché marocain des médicaments contre l’hépatite C avec leur désormais fameux SSB 400, les laboratoires Pharma 5 annoncent le lancement futur du premier générique 100% marocain pour traiter l’hépatite B.

Baptisé  Tefovir, ce nouveau médicament s’accorde avec l’objectif de mettre le traitement contre l’hépatite B à disposition des patients marocains à un prix abordable, surtout que son princeps qui coûte plus de 3.000 DH par mois, n’est même pas commercialisé au Maroc.

Les malades étaient donc obligés de se le procurer à l’étranger, en passant par des procédures aussi longues que complexes, ou avaient recours à des traitements alternatifs qui s’avéraient peu efficaces et aux effets secondaires importants.

A moins de 300 DH la boîte, soit 10 fois moins cher que son princeps, le Tefovir sera désormais disponible dans le royaume pour contrer le développement de l’hépatite B, qui est l’une des formes les plus graves du virus hépatique, touchant plus de 600.000 patients et nécessitant un traitement à vie, contrairement à l’hépatite C.

En marge du lancement du Tefovir, la directrice générale...

du Groupe Pharma 5, Myriam Lahlou-Filali, a dévoilé ce mardi 18 juillet lors d’une conférence de presse à Casablanca, l’Assos-Vir.

Pour leur traitement, les patients atteints de l’hépatite C devaient prendre en plus du Sofosbuvir (SSB 400), un principe actif complémentaire appelé le Daclatasvir. Aujourd’hui et pour la 1ère fois, les deux ont été associés en un seul comprimé (innovation galénique). Ceci a pour but de favoriser la bonne observance du traitement, et pouvoir réduire son coût afin de le rendre encore plus accessible, selon Myriam Lahlou-Filali.

Ainsi, avec des bilans très positifs sur le SSB 400 qui est commercialisé dans 12 autres pays que le Maroc (la Côte d’Ivoire, le Gabon, le Mali, le Togo...), les laboratoires Pharma 5 poursuivent leur engagement dans la mise à disposition aux Marocains du plus grand nombre de traitements de dernière génération, fiables et accessibles pour la prise en charge de toutes les formes d’hépatite. Mais à côté de cela, et puisque les hépatites B et C sont des maladies asymptomatiques, l’importance des campagnes de dépistage reste majeure.

Wiam Amiri