Royal Air Maroc annonce fièrement un bon classement parmi les compagnies aériennes africaines

Royal Air Maroc annonce fièrement un bon classement parmi les compagnies aériennes africaines

Comme chaque année, l’organisme de consultation aérienne Skytrax publie un classement des meilleures compagnies mondiales, selon plusieurs critères. En 2017, Royal Air Maroc entre dans le top 100, et enlève la 97ème place, venant d’un médiocre 115ème rang en 2016. RAM est proclamée meilleure compagnie régionale africaine.

Heureuse de cette consécration internationale, RAM a précipitamment publié un communiqué annonçant qu’elle avait « remporté, ce mardi 20 juin à Paris, le prix de meilleure compagnie aérienne africaine pour l’année 2017 décerné par Skytrax en marge du Salon International du Bourget », avant de se reprendre quelques heures après et de corriger, précisant qu’elle avait « remporté, ce mardi 20 juin à Paris, le prix de meilleure compagnie aérienne régionale africaine pour l’année 2017 décerné par Skytrax en marge du Salon International du Bourget ».

En effet, sur 300 compagnies examinées et classées, RAM se hisse de la 115ème à la 97ème place, mais au 6ème rang africain, après l’Ethiopie, l’Afrique du Sud, l’île Maurice, le Kenya et les Seychelles. Elle est cependant déclarée meilleure compagnie régionale africaine, remportant la compétition et la comparaison avec les compagnies ouest-africaines et maghrébines.

Cela étant, nous n’avons toujours...

pas d’informations sur les suites de l’affaire de l’émission de France3 « Pièces à conviction », diffusée en mars 2016, selon laquelle RAM aurait embauché, via une agence lituanienne,  des pilotes qui la payaient pour voler à bord de ses appareils et obtenir ainsi l’expérience requise pour être plus tard embauchés par des compagnies nationales. Le journaliste de France3 précisait que « contactée, RAM n’a pas souhaité s’exprimer sur le sujet ». Mais la compagnie nationale avait alors publié un cinglant démenti : « Les propos de la responsable d'un cabinet lituanien citée dans le reportage et selon lesquels la compagnie nationale recourt à la formation des pilotes étrangers sans « exiger des évaluations préalables » des candidats, sont mensongers.  D’autant plus, que Royal Air Maroc n'a jamais collaboré avec ledit cabinet. Aussi, et en regrettant que les réalisateurs du reportage se soient appuyés sur un faux témoignage pour avancer des conclusions erronées, la compagnie a saisi les autorités judiciaires compétentes eu regard au préjudice subi ». Quelles sont les suites de cette action judiciaire de RAM ? 15 mois après la diffusion de cette émission, la compagnie n’a pas encore communiqué à ce sujet.

AB

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