La tension se poursuit à al Hoceima, et le flot d’informations en provenance de la ville aussi… lundi en fin de soirée, le procureur général du Roi près la Cour d'appel d’al Hoceima a fait savoir que 40 personnes, qui auraient commis des actes contraires à la loi et punis par le Code pénal, ont été interpellées et placées en garde-à-vue, suite aux incidents.

Le parquet précise que les 40 personnes concernées ont été déférées, ce lundi toujours, devant le procureur général près le tribunal de première instance d'Al-Hoceima qui a ordonné la poursuite de 25 personnes en état d'arrestation.

Quels sont les chefs d’inculpation qui leur ont été imputés ? Outrage aux éléments de la force publique lors de l'exercice de leurs fonctions, violence à leur encontre ayant causé des blessures avec préméditation, désobéissance armée par la voie de plusieurs personnes, destruction de véhicules et d'autres...

équipements d'intérêt général, manifestation sans autorisation préalable sur la voie publique et attroupement armé sur la voie publique.

7 autres personnes sont poursuivies en état de liberté, chacune en ce qui la concerne, pour des délits d'outrage à l'encontre des éléments de la force publique lors de l'exercice de leurs fonctions, désobéissance et manifestation sans autorisation préalable sur la voie publique.

7 autres individus ont été relaxés, leur dossier ayant été classé sans suite, et 1 mineur a été déféré devant la juridiction spécialisée compétente.

Par ailleurs, et selon certaines informations, le meneur principal du mouvement Nasser Zefzafi serait arrivé en hélicoptère à Casablanca, pour être conduit au siège de la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) chargé de son cas. A lui, on reprochera, selon des indications judiciaires, les chefs d’inculpation imputés aux autres, en plus de l’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat.