« Au Crédit Agricole du Maroc, nous sommes dans le social, ici ou sur le continent. Le business a son importance, mais le social prime », nous confiait récemment un des dirigeants du CAM. Et de fait, pour cet ancrage dans le développement social, la banque vient d’obtenir une des plus prestigieuses consécrations mondiales dans le secteur, l’African Bankers Award, comme « la Banque socialement responsable de l’année ». Les choses ont leur logique, après tout…

Le CAM était en compétition avec des institutions prestigieuses du continent africain, d’Egypte, du Nigéria, du Kenya et d’ailleurs. Mais le jury a décidé de primer la banque marocaine pour son engagement social, résolument social et socialement responsable. Pourquoi ? Parce que, en un mot comme en cent, le CAM a voulu, su et pu mettre ses connaissances, son expérience, son expertise et ses moyens au service de l’amélioration des conditions de vie des populations les plus nécessiteuses.

Si on demande aux petits agriculteurs de plusieurs pays africains ce que le CAM a fait (et fait encore) pour eux, ils répondront à l’unisson qu’il leur a permis de mieux et plus exploiter leurs lopins de terre, et qu’il leur a montré que, finalement, on peut bien vivre avec peu...

de surfaces utiles.  Cette politique a un vecteur, la désormais fameuse Initiative Triple A (Adaptation de l’Agriculture Africaine), l’un des fers de lance de la politique du roi Mohammed VI sur notre continent, une initiative dont le CAM est le partenaire financier.

En quoi consiste ce Triple A que le chef de l’Etat a très souvent cité, de Marrakech à Addis Abeba ? A promouvoir, favoriser et permettre la mise en place de projets en vue de l’amélioration de la gestion des sols, la maîtrise de l’eau agricole, la gestion des risques climatiques... Plus globalement, le Triple A, c’est le développement d’une agriculture africaine résiliente et climato-intelligente.

Pour mieux expliquer les choses, on dira que le climat se réchauffe et les conditions de vie se dégradent… Fort bien, il faut donc, 1/, s’adapter aux changements climatiques dans les modes de vie et,2/, développer une agriculture qui tienne compte de ces changements. Pour cela, il faut de l’argent, et en raison de cela, le CAM donne de l’argent.

Le CAM a donc reçu cette prestigieuse consécration, à Ahmedabad en Inde, et confirme ainsi le label RSE de la CGEM décerné à la banque voici quelques semaines.

AB