Saadeddine El Otmani rencontrera plus longuement  les syndicats après le 1er mai

Saadeddine El Otmani rencontrera plus longuement  les syndicats après le 1er mai

Le chef du gouvernement Saadeddine El Otmani a promis aux syndicats qu’une nouvelle page du Dialogue social sera ouverte dès le lendemain du 1er mai. El Otmani a reçu lundi et mardi les syndicats les plus représentatifs, à savoir l’UMT, la CDT, l’UGTM et l’UNTM.

Un communiqué de la présidence du gouvernement a indiqué que ces rencontres ont représenté une occasion pour les deux parties de jeter les bases de la discussion et de la concertation sur l’avenir et le devenir du Dialogue social. Et il semblerait que les chefs syndicaux sont sortis de ces réunions avec un sentiment d’optimisme sur le déroulement des événements dans les mois à venir, insistant sur le sens de l’écoute du chef du gouvernement.

Ainsi, le secrétaire général adjoint de la CDT Abdelkader Zaïr a confié à PanoraPost qu’El Otmani a montré bien plus de dispositions à écouter ce qu’avaient à lui dire les représentants des travailleurs. Pour rappel, le Dialogue social avait été brutalement interrompu du temps de Benkirane, quand le gouvernement avait contourné les syndicats pour son projet de réforme des retraites, directement...

déposé et sans consultation au parlement.

Cela avait conduit à une impasse entre gouvernement et syndicats, qui demandaient également une augmentation des salaires et des revenus. Abdelkader Zaïr a insisté sur le fait que sa Centrale avait repris ces doléances salariales, en plus de la protection des libertés syndicales.

Les syndicats ont abordé avec le chef du gouvernement la question de la révision des retraites dans la fonction publique mais ils ont exprimé des réserves sur la révision du Code du travail et du projet de loi sur la grève, examinés par le parlement du temps du gouvernement précédent.

Une source de l’UMT a précisé qu’El Otmani a insisté sur le rôle central, irremplaçable et incontournable des syndicats au Maroc, de même qu’il a fortement rappelé l’importance de l’institutionnalisation du Dialogue social.

Cela étant, et en dépit du vent d’optimisme qui souffle aujourd’hui entre le chef du gouvernement et les responsables syndicats, il faudra néanmoins s’attendre à des divergences, voire des grincements, quand les détails seront abordés. Tout dépendra alors de la méthodologie adoptée pour connaître de ces questions et détails.

Mustapha Azougah

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