Le député Merdas, tué pour une affaire de sexe, d’argent et de vengeance

Le député Merdas, tué pour une affaire de sexe, d’argent et de vengeance

Abdellatif Merdas a été tué près de son domicile à Casablanca dans la soirée du 7 mars.  Des inconnus lui ont tiré dessus, alors qu’il approchait de chez lui. Plusieurs personnes ont été arrêtées les jours suivants, et libérés les jours d’après. L’affaire en est restée là, jusqu’au dénouement, vendredi 24 mars dernier. Une reconstitution du crime a été effectuée dimanche 26 et ce lundi 27 mars, le procureur général près la Cour d’Appel de Casablanca Hassan Matar a apporté les explications du meurtre.

Le magistrat explique ainsi que le 24 mars, trois individus ont été appréhendés par les éléments du Bureau central des investigations judiciaires et de la police judiciaire, qu’un autre est en fuite à l’étranger et qu’un mandat...

de recherche international a été émis contre lui, et enfin  que  « cet assassinat n’a aucun rapport avec la politique, ni  avec le crime international ni le terroriste. Il s’agit plutôt d’une affaire classique où sexe, argent et désir de vengeance sont les seuls mobiles ».

Le procureur ajoute que ce  lundi 27, les trois principaux présumés coupables de la liquidation physique du parlementaire ont été notifiés de leur inculpation pour les chefs d’accusation suivants : association d’une bande criminelle, meurtre avec préméditation et complicité, ainsi que port d’armes non autorisé. Ils encourent la peine capitale.

Une reconstitution du crime a été effectuée dimanche 26, avec la Dacia qui a été utilisée par le meurtrier et dont le numéro minéralogique reste inconnu.

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