Communiqué conjoint entre Rabat et Accra marquant la visite de Mohammed VI au Ghana
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- 20 février 2017 --
- Maroc
A l’issue de la première visite effectuée par le roi Mohammed VI au Ghana, où il a eu des entretiens avec le président nouvellement élu Addo Dankwa Akufo-Addo, un communiqué conjoint a été publié par les deux chefs d’Etat, venant consacrer la nouvelle coopération entre les deux pays, et matérialisée par la signature de pas moins de 25 accords.
Dans le communiqué, le roi Mohammed VI et le président Akufo-Addo « se sont félicités » de la conclusion de cette nouvelle relation entre les deux pays, et ils ont la nécessité de développer un véritable partenariat économique qui allie les initiatives des secteurs public et privé. Les secteurs identifiés sont le transport, le tourisme, l'énergie, le commerce, la pêche et l'agriculture.
Et de fait, les accords signés s’inscrivent dans le cadre du renforcement des liens de partenariat et de coopération avec des pays du continent et reflètent l’engagement sans faille du roi pour la consolidation d’une coopération Sud-Sud solidaire et agissante, érigée comme l’une des nouvelles priorités de la doctrine diplomatique...
nationale, au service des intérêts des nations africaines.
Les deux chefs d’Etat ont présidé la cérémonie de signature d’un Mémorandum d’entente et d’accords couvrant divers domaines, comme l’agriculture, l’industrie, les finances et la non double imposition. De même qu’ils ont appelé à un ambitieux Partenariat Public Privé (PPP) entre les deux pays à même de servir de modèle de coopération Sud-Sud dans le continent.
On rappelle que le Ghana, du temps du président Jerry Rawlings, était rangé parmi les adversaires du Maroc pour le Sahara. Mais, à l’instar des autres nations du continent qui ont opté, depuis, pour la démocratie et la mise en place d’institutions représentatives élues, le Ghana privilégie aujourd’hui la voie du développement économique et de la prospérité de son peuple, où il retrouve le Maroc. Le Ghana figure parmi les 28 pays qui avaient signé en juillet la motion de soutien à la demande d’adhésion du Maroc, et nul doute que cette position se prolongera dans les relations futures, tant économiques que politiques, et diplomatiques.
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