Donald Trump résolu à vaincre le « terrorisme islamique radical »
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- 07 février 2017 --
- International
On l’aura deviné… le nouveau président américain Donald Trump a annoncé sa très forte résolution à vaincre ce qu’il appelle le « terrorisme islamique radical ». Il l’a redit en s’exprimant devant des militaires à la base de MacDill, siège du commandement militaire américain au Moyen-Orient (Centcom) et quartier général des forces spéciales américaines.
« Le groupe islamiste est engagé dans une campagne de génocide, commettant des atrocités à travers le monde », a expliqué Donald Trump, qui a signé voici quelques jours un décret donnant un mois au Pentagone pour lui présenter un plan détaillant « une stratégie exhaustive pour vaincre l’Etat islamique ».
Montrant sa méconnaissance du sujet, en parlant de « terrorisme islamique radical », comme si le terrorisme n’était pas déjà radical en soi, il a profité de cette sortie pour harceler encore plus, encore mieux, les médias. Selon le chef de la Maison Blanche, ils n’auraient pas mentionné des attaques qui ont eu lieu –...
Trump n’a pas donné de détails – et a martelé que « la presse très malhonnête ne veut pas en parler. Elle a ses raisons ».
Le Centcom a mené près de 18.000 frappes en Syrie et en Irak depuis le début en août 2014 des opérations de la coalition internationale dirigée par les Américains contre le groupe Etat islamique. Les Américains ont pour l'instant déployé un peu plus de 5.000 militaires en Irak aux côtés des troupes irakiennes, et près de 500 soldats des forces spéciales en Syrie, aux côtés essentiellement des Forces démocratiques syriennes (FDS), une coalition arabo-kurde.
Le problème est que les généraux américains ont de tous temps avisé leur hiérarchie qu’une guerre se gagne sur le terrain, et avec un effectif bien plus important que celui engagé aujourd'hui ; Trump aura-t-il le courage d’envoyer des troupes au sol en Mésopotamie, avec toutes les complications militaires et diplomatiques que cela créera.
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