Gouvernement : après Benkirane, Akhannouch délivre son sentiment

Gouvernement : après Benkirane, Akhannouch délivre son sentiment

Samedi 4 février, le PJD tenait son secrétariat général, à l’issue duquel le chef du gouvernement désigné, et chef du PJD aussi, Abdelilah Benkirane a expliqué aux journalistes qu’il n’y a rien de nouveau concernant la formation du gouvernement. Aziz Akhannouch, président du RNI a réagi à son tour, exprimant son sentiment sur la situation politique actuelle du royaume.

Pour le ministre de l’Agriculture, donc, le Maroc est entré dans une nouvelle configuration après son adhésion à l’Union africaine, et cela nécessite de considérer les choses autrement, à l’aune des nouveaux défis et des attentes nouvelles que cela requiert.

« M. le chef du gouvernement doit faire les efforts pour accélérer les choses en vue de la formation du gouvernement, et s’il reste des détails, il faut les dépasser car le Maroc doit relever des défis d’un type nouveau. M. Benkirane nous connaît bien, et connaît bien notre loyauté ; nous voulons qu’il soit notre chef, et nous souhaitons travailler et collaborer avec lui. Et pour sa part, il serait bien qu’il nous assure les conditions adéquates pour accomplir nos tâches, dans le cadre d’un gouvernement homogène et complémentaire… ».

Aziz Akhannouch a ajouté que « nous avons été les premiers à annoncer notre vœu d’entrer au gouvernement et de faciliter la tâche de son chef....

Un gouvernement qui dispose de ses moyens de travail, c’est-à-dire de sa majorité ».

En privé, les proches d’Akhannouch balaient d’un revers demain les rumeurs qui le donnent chef du gouvernement à la place du chef du gouvernement, et expliquent l’insistance sur l’adhésion de l’USFP exprimée par le président du RNI : « C’est Benkirane qui est le chef du gouvernement désigné, il doit le rester, et il le restera. Son parti a conquis la première place aux élections, et personne ne doit revenir sur cela. Cela étant, et au regard du fort taux d’absentéisme qui caractérise notre parlement, il faut disposer de la majorité la plus lare possible afin de pouvoir travailler confortablement ».

Samedi, Abdelilah Benkirane avait rappelé que le vœu d’Akhannouch d’intégrer l’USFP au gouvernement « avait été refusé, et l’est toujours ». Puis le chef du gouvernement désigné avait semblé regretter que personne ne soit entré en contact avec lui. Personne, c’est Akhannouch.

Mais comme il le dit à l’envi, et qu’il le fait répéter à satiété par ses hommes, alliés et amis, c’est lui, Abdelilah Benkirane qui a été nommé chef du gouvernement et qui a été chargé de réunir une majorité. C’est donc à lui que revient la tâche d’aller vers les autres, de les convaincre et pas les vaincre…

AB         

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