La 3^ème phase de la tournée royale en Afrique sera entamée aujourd’hui, selon des sites officiels ghanéens. Le chef de l’Etat marocain est annoncé dès ce mercredi 18 à Accra, où il rencontrera  le président Nana Akufo Addo vendredi 20 janvier. Cette visite, comme les autres dans d’autres pays du continent, sera articulée autour d’une future coopération économique, et souligne la stratégie du Maroc à aller au-devant de pays africains anglophones.

Le Roi Mohammed VI avait effectué fin 2016 des visites officielles au Rwanda, en Tanzanie, au Sénégal, en Ethiopie, à Madagascar et au Nigeria, au cours desquelles une panoplie d’accords de coopération ont été signés et des projets géants lancés.

En préparation de cette visite, un forum de chefs d’entreprises s’est tenu lundi 16 à Accra entre opérateurs des deux pays, avec la participation de Meriem Bensalah Chaqroun (présidente de la CGEM), pour discuter de la promotion des investissements et du renforcement du partenariat bilatéral. Il faut dire que le volume...

des échanges est plutôt insignifiant, à peine 67 millions de dollars en 2016…

Avec 26,8 millions d’habitants et un PIB de 35,9 milliards de dollars en 2015 (1.342 $/habitant), le Ghana est la 2^ème  économie de la CEDEAO, derrière le Nigeria et devant la Côte d’Ivoire.

L’économie ghanéenne est diversifiée avec un secteur des services qui représente 51,9% du PIB, devant l’industrie (26,6%) et l’agriculture (21,5%). Parmi les sous-secteurs les plus importants, on compte les cultures agricoles (16,8% du PIB), la construction (12,7%) et les transports/logistique (12,3%). A l’instar de plusieurs pays africains, le Ghana est riche en matières premières, notamment en minerais et en pétrole.

Le Ghana est également le deuxième producteur mondial de cacao derrière la Côte d’Ivoire avec une production de 700.000-900.000 tonnes/an.

Après le Ghana, et en l’absence de sources officielles marocaines, des informations rapportent que le roi Mohammed VI se rendra ensuite en Zambie, au Sud-Soudan et en Ethiopie, pour inaugurer l’adhésion du royaume au sein de l’Union africaine.