CAN 2017 : Le Maroc veut y croire, dès son premier march

CAN 2017 : Le Maroc veut y croire, dès son premier march

Le Maroc entame sa Coupe d’Afrique des nations par sa rencontre contre la République démocratique du Congo, ce lundi 16 janvier. Exclu de la dernière compétition panafricaine en 2015 pour avoir demandé le report de l’événement pour cause d’Ebola, la sélection nationale a fait du chemin. Mais est-ce le bon ?

Dans l’intervalle, Baddou Zaki a été remplacé par le Français Hervé Renard qui a œuvré à redonner des couleurs à une équipe assez mal classée par la FIFA. En effet, le Maroc totalise 587 points et occupe la 57ème place mondiale. En Afrique, l’équipe est classée au 10ème rang, derrière le Sénégal (33ème) la Côte d’Ivoire (34ème), de l’Egypte (35ème), la Tunisie (35ème), l’Algérie (39ème), le Nigeria (50ème)…

Conduits par Hervé Renard, « sorcier blanc » dans le continent, les Marocains n'ont plus disputé de Coupe de monde depuis 1998, et n'ont pas dépassé le premier tour de la CAN depuis 2004, quand ils avaient été défaits en finale par le pays hôte en Tunisie. Ils étaient alors dirigés par Baddou Zaki. Celui-ci, plutôt amer et exerçant aujourd’hui en Algérie, a récemment déclaré qu’ « il ne sert à rien de rêver d’une chose que nous n’avons pas réussi à faire depuis plus de 12 ans », estimant que si l’équipe nationale se hisse au second tour, ce serait déjà très bien. Ambiance…

Et, de fait, suite à ses scores nuls contre le Gabon et la Côte d’Ivoire pour les qualificatifs du Mondial 2018 en Russie, et à une récente défaite contre la Finlande (0-1,) les Marocains ne sont pas particulièrement rassurants, et moins rassurants sont également les nombreux forfaits...

de joueurs pour cette CAN : Belhanda, Amrabat, Tannane et Boufal ne seront pas de la fête gabonaise. Hervé Renard, éternel optimiste et double champion de la CAN, devra faire des miracles. Il en est convaincu, il y est préparé, mais le pourra-t-il ?

La force de l’équipe consiste dans sa qualification précoce, qui lui a  donné le temps de se préparer, de la bonne connaissance du foot africain par Renard, et par la capacité d’adaptation des joueurs. Mais la faiblesse est dans l’aspect un peu « auberge espagnole » de cette sélection, avec neuf pays de provenance des joueurs, et autant de styles de jeu, mais aussi dans la cascade de blessures et de forfaits.

Or, Hervé Renard, bien qu’en proie à une forme d’incertitude, reste confiant, comme il l’a confié dans un entretien avec les médias : « Tout est permis dans une compétition comme la Coupe d’Afrique. Le plus difficile c’est ce premier tour avec la Côte d’Ivoire et la République Démocratique du Congo qui sont deux très bonnes équipes. Et puis il y a le Togo. Ça ne va pas être facile. La chose la plus difficile avec le Maroc sera de nous convaincre que l’on peut faire quelque chose et que l’on va faire quelque chose. Il faut que psychologiquement, on ait confiance en nous et qu’on ne craigne personne ». On l’a compris, le Maroc ne fait pas partie des favoris, mais son coach veut y croire…

La réponse sera connue à l’issue des trois matchs éliminatoires, contre la RD du Congo le 16 janvier, le Togo le 20 janvier et surtout la Cote d’Ivoire le 24 janvier.

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