Le PJD fait bloc derrière Benkirane, mais il ne refuserait finalement pas l’UC…

Le PJD fait bloc derrière Benkirane, mais il ne refuserait finalement pas l’UC…

Dimanche 8 janvier en début de soirée, le chef du gouvernement désigné Abdelilah Benkirane a publié son désormais fameux communiqué, lapidaire, expéditif et tranché de « fin de discussion », répondant à celui publié par les quatre partis que sont le RNI, l’UC, le MP et l’USFP. Lundi 9 en soirée, le secrétariat général du parti de Benkirane s’est réuni pour soutenir fermement et totalement les propos exprimés par Benkirane.

Cela était attendu, comme le Conseil des ministres d’aujourd’hui 10 janvier, qui devait initialement se tenir le 9 mais qui a été reporté. Dans ce genre d’affaires, ce ne sont pas les communiqués officiels qui comptent, quoique… Les indiscrétions sont plus importantes encore, car elles laissent la porte ouverte aux solutions.

Ainsi, le quotidien Akhbar Alyoum, très informé des coulisses du PJD et qui transmet souvent les non-dits de la direction du parti, rapporte les confidences d’une « source » au sein du secrétariat général. « Le secrétariat général du PJD est unanime à...

refuser, définitivement, la participation de l’USFP au gouvernement », écrit le quotidien donc… ce qui signifie en creux que pour l’UC, la possibilité d’adhérer à la future majorité reste ouverte.

La même source citée par Akhbar Alyoum précise également que des concertations se poursuivent et qu’il existe des fenêtres de tir pour débloquer la situation. En clair, cela veut dire que le Conseil de ministres pourrait être une de ces fenêtres, le roi Mohammed VI devant avoir face à lui les deux principaux protagonistes que sont Benkirane et le chef du RNI, Aziz Akhannouch.

La logique, et la solution, voudraient qu’Akhannouch renonce à l’USFP de Driss Lachgar, et que Benkirane accepte en contrepartie l’offre d’accueillir l’UC au gouvernement. Or, on parle de plus en plus de l’absorption de l’UC par le RNI, et les deux formations ne feront donc qu’une, avec le maintien du nom du RNI. Ainsi, tout le monde serait satisfait, avec trois mois de retard quand même…

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