Vladimir Poutine serait directement responsable du piratage de l’élection présidentielle américaine

Vladimir Poutine serait directement responsable du piratage de l’élection présidentielle américaine

Des responsables américains du renseignement affirment que le piratage des emails du parti démocrate et de l’équipe de campagne d’Hillary Clinton aurait été personnellement supervisé, et commandité, par le président russe Vladimir Poutine. Ce n’est pas encore officiel, mais cela ne saurait tarder, et des grands électeurs demandent plus de précision avant de voter pour le président Trump, le 20 décembre…

Une enquête a été ouverte au Congrès, avec l’aval des dirigeants républicains, et au lendemain de la nomination de Rex Tillerson, président d’ExxonMobil et grand ami de Poutine, à la tête du Département d’Etat,  sur les interférences de la Russie avec l'élection américaine. Les révélations – encore anonymes –  du Renseignement US sont basées sur de nouvelles informations fournies par des espions travaillant pour les alliés des Etats-Unis et des sources diplomatiques, précise la chaîne NBC. Les services de renseignement ont « un niveau élevé de certitude » de leur véracité.

Vladimir Poutine aurait lui-même donné les instructions sur la façon de filtrer et d'utiliser les messages dérobés aux démocrates après les piratages informatiques.  La CIA a conclu dans un rapport secret, révélé la semaine dernière par le Washington Post, que la Russie était intervenue par ses...

cyberattaques dans la campagne électorale dans le but précis d'aider Donald Trump à être élu, et non dans le but plus général de troubler le bon déroulement de l'élection. Le président élu a rejeté avec virulence ces allégations.

Rappelons que les 290 grands électeurs qui doivent formellement élire Donald Trump à la présidence des Etats-Unis peuvent en principe changer d’avis et voter pour Hillary Clinton. Il y a très peu de chances pour cela, mais au vu de l’administration ultraconservatrice qui se dessine, et des liens de Trump, directement ou indirectement avec Poutine, tout semble désormais possible. Et un grand nombre de ces électeurs ont demandé un briefing avant la cérémonie du vote.

L’inimitié, voire l’hostilité de Poutine envers Hillary Clinton, selon NBC, remonte à 2011 au moins. En effet, le chef de l’Etat russe n'aurait jamais pardonné à la candidate démocrate des déclarations publiques faite lorsqu'elle dirigeait la diplomatie américaine, mettant en doute en 2011 l'intégrité d'élections législatives en Russie. Il l'aurait aussi accusée d'avoir alors encouragé les manifestants à descendre dans la rue. De plus, Poutine voulait aussi exposer la corruption du système américain et diviser les États-Unis afin de réduire leur influence dans le monde.

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