La campagne d’insultes se poursuit contre Noureddine Ayouch de la part des faucons du PJD

La campagne d’insultes se poursuit contre Noureddine Ayouch de la part des faucons du PJD

Noureddine Ayouch est membre du Conseil supérieur de l’Education, de la formation et de la recherche scientifique, au titre d’expert et de spécialiste. Amina Ma el Aïnine (membre du PJD et de son syndicat) aussi, représentant son organisation syndicale. Le premier a émis l’idée que le Conseil puisse être formé uniquement de spécialistes, et qu’ils soient en nombre restreint. Ça se discute, mais la seconde préfère l’insulte au débat.

Dans un entretien accordé ce samedi 10 décembre à Akhbar Alyoum, elle attaque, qualifiant son collègue au sein du Conseil d’incompétent, d’ignorant, et lui conseille d’aller lire et s’informer sur le rôle des syndicats. Elle lui suggère également de sortir de « ses hôtels 5 étoiles » et d’aller vers le peuple en tant que candidat, s’il veut changer la loi.

Or, contacté par PanoraPost, Noureddine Ayouch précise qu’ « il ne veut exclure personne parce qu’(il) n’a pas autorité à le faire ». Il dit émettre seulement un souhait, pour « dépasser les discussions idéologiques et débats...

byzantins où les gens votent au sein du Conseil avant d’aller ailleurs dire le contraire ». Amina Ma el Aïnine ironise sur son dictionnaire « risible » de la darija et indique qu’ « il ne représente personne au sein du Conseil ». Pour elle, c’est l’éternelle et sempiternelle théorie du complot, Ayouch selon elle étant animé par des « lobbies connus suivant un agenda déterminé ».

Cela devient une seconde nature du PJD. Insulter violemment et copieusement tous ceux qui émettent des suggestions qui n’ont pas l’heur de leur plaire. Mezouar, Akhannouch, Ayouch père et fils, Miriem Bensalah, el Omari, Samira Sitaïl… personne ne trouve grâce à leurs yeux, et tous ces gens sont pour eux des marionnettes de l’étranger. Apparemment, la culture du dialogue et du respect de l’Autre fait défaut au PJD, qui pense détenir le monopole de la vérité, voire du cœur, pour le pays. Dans l'attente, personne ne peut le critiquer, sous peine de se faiezabondamment invectiver, insulter, injurier. Mais de débat, point.

 

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