Le 5 décembre 2016, le président François Hollande et son premier ministre Manuel Valls partageaient leur dernier repas en tant que tels. Le jour même, en effet, à 18h30, Valls a confirmé toutes les rumeurs à propos de sa candidature en officialisant, dans un discours devant les médias, qu’il serait de la course à la présidentielle de 2017, 4 jours après le renoncement du président français. Le 27 novembre 2016, Fillon avait été élu comme candidat unique de la droite et du centre, battant Alain Juppé, autre candidat et « ancien meilleur d’entre nous », comme le qualifiait Jacques Chirac.

Manuel Valls en a donc profité pour, dans son discours, faire part de son avis sur le programme « conservateur » de la droite tout en faisant part de sa responsabilité q de rassembler le peuple. Par la suite, le premier ministre s’est vanté de son « expérience » et de n’avoir jamais cédé à la tentation de l’individualisme, visant l’un de ses adversaires, Emmanuel Macron, ministre de l’économie, en déplacement aux Etats-Unis pour sa campagne électorale (Emmanuel Macron sera un des concurrents du désormais ex-premier ministre). Manuel Valls, suite à sa déclaration, a annoncé sa démission au gouvernement français en tant que premier ministre « Je...

quitterai mes fonctions dès demain car je veux, en pleine liberté, proposer un chemin aux Français ».

Ce mardi 6 décembre, François Hollande dira donc adieu à son premier ministre qui l’a accompagné pendant presque 3 ans durant son mandat (2014-2016). Que va donc faire le président François Hollande ? Manuel Valls sera-t-il à la hauteur des attentes et espoirs des Français ? Questions auxquelles personne ne peut apporter de réponse. Seul l’avenir pourra le dire…

Pour l'instant, au présent, le Président Français, très proche de Bernard Cazeneuve ainsi que de Bruno Le Roux les a respectivement nommé Premier ministre et ministre de l’Intérieur, le premier remplaçant Manuel Valls, et le second, député de Saint-Denis, prenant la fonction de Bernard Cazeneuve.

André Vallini est nommé secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, chargé des relations avec le Parlement et Jean-Marie Le Guen secrétaire d'Etat au Développement et à la Francophonie. Les deux hommes échangent ainsi leurs postes. Le reste du gouvernement est inchangé par rapport au précédent.

Dans la foulée de ce mini-remaniement, en dehors du changement de Premier ministre, on apprend de la bouche d’un proche du Président que celui-ci cesserait toute activité politique dès le lendemain des élections législatives de juin 2017, qui suivront la présidentielle.