La stratégie de l’ONCF pour réduire son empreinte carbone

La stratégie de l’ONCF pour réduire son empreinte carbone

La COP 22, qui ouvrira ses travaux le 8 novembre à Marrakech, a comme objectif la réduction du réchauffement de la planète à 1,5% par rapport au début de l’ère industrielle. L’ONCF est partenaire de cet événement planétaire, et œuvre à inscrire son action dans cet objectif. Cela passe par un travail incessant et une action déterminée à réduire les émissions des gaz à effet de serre.  Cela passe également par une stratégie élaborée pour l’horizon 2020, et qui sera inscrite dans l’ensemble des politiques de l’Office.

L’état des lieux

En 2015, le groupe ONCF a émis très exactement 469.343 tonnes d’équivalent CO2 (dont 212.000 pour la traction électrique et 71.000 pour la traction thermique, y compris les bus). Le chiffre peut paraître important, mais en comparaison à d’autres moyens de transport, il est à grandement relativiser.

En effet, cette émission ONCF ne représente que 0,47% des émissions globales en gaz à effet de serre (GES) au Maroc et 2,60% des émissions de l’ensemble un marché, un marché du transport où l’Office détient pourtant 8,5% de parts.

Ainsi, comparativement aux autres modes de transport, les trains et bus de l’Office émettent par passager et par kilomètre 2 fois moins que le tramway, 7 fois moins que les voitures, 6 fois moins que les autocars et presque 25 fois moins que les avions. Et pourtant, l’ONCF a transporté en 2015 quelques 40 millions de passagers et 32 millions de...

tonnes de marchandises.

Les objectifs à l’horizon 2020

L’Office vise, en 2020, à avoir réduit 10% de ses émissions de GES et 20% sa consommation d’énergie.

Une stratégie d’avenir

La stratégie de développement et d’économie de l’ONCF s’inscrit dans l’adoption d’une charte nationale de l’environnement et du développement durable qui a pour objectif de réduire ses émissions de GES de 32 % à l’horizon 2030. Eco-responsable, l’Office dirigé par Mohamed Rabiî Khlie s’engage à contribuer activement aux efforts déployés par le royaume, en portant des solutions de mobilité durable et en faisant voyager ses clients de manière toujours plus respectueuse de l’environnement d’une part, mais également en agissant sur le fonctionnement quotidien de l’Office d’autre part.

Pour cela, une politique d’économie d’énergie à été lancée, avec le recours aux énergies alternatives photovoltaïques dans les gares, les bâtiments et les sous-stations. Les gares et l’ensemble des bâtiments seront équipés désormais et progressivement en éclairage LED. Mais rien ne saurait être fait sans la mise en place de systèmes de gestion d’énergie, de gestion des flux de transport,  et surtout sans la sensibilisation du personnel.

Il faut également et bien évidemment installer des compteurs d’électricité sur les trains, et optimiser l’énergie consommée dans les infrastructures administratives et techniques.

Ainsi, l’ONCF a compris que l’engagement du Maroc à réduire ses GES passe par la somme de chaque grand opérateur à réaliser ces économies et à concrétiser des stratégies de gestion optimale de l’électricité.

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