Tahar Ben Jelloun siègera bientôt à la Fondation pour l’Islam de France

Tahar Ben Jelloun siègera bientôt à la Fondation pour l’Islam de France

La Fondation pour l’Islam de France, dont le président devrait être l’ancien candidat à l'élection présidentielle et ancien ministre de l’Intérieur  Jean-Pierre Chevènement, sera dotée d’un conseil d’administration qui comptera parmi ses membres l'écrivain Tahar Ben Jelloun, l'islamologue Ghaleb Bencheikh, le recteur de la mosquée de Lyon Kamel Kabtane et l'entrepreneure Najoua Arduini-Elatfani.

Cazeneuve a expliqué lundi 29 août lors d’« une journée de consultations sur l'islam de France » que cette fondation, qui doit être officiellement mise en place par un décret en automne 2016, sera appelée à lever et encadrer les financements pour des projets rapportés à la religion islamique (culture islamique, éducation, recherche, formation civique...).

D’autre part, et selon la loi de 1905, une association culturelle administrée par des représentants musulmans et libre de toute intervention de l'Etat, se verra attribuer le volet religieux de la recherche des financements pour ces projets (formation théologique des...

imams, construction de mosquées...), sans plus recevoir des financements étrangers.

La composition et les statuts de cette association seront définis par un groupe de travail, qui négociera également l’établissement d’une contribution volontaire de l’alimentation halal, considérée comme une source de fonds durable.

Aux côtés des quatre membres du conseil d’administration de la Fondation pour l’Islam cités précédemment, siègera aussi Anouar Kbibech, Président du Conseil Français du Culte Musulman (CFCM), trois représentants des ministères de l’Intérieur, de l’Education et de la Culture, ainsi que deux personnes qui seront désignées par le comité des donateurs de la même fondation.

Cadrer et encadrer la pratique des cultes religieux est une bonne chose, mais cadrer et encadrer les débats publics par crainte de dérapage, c’est encore mieux. Et c’est à cela que les institutions françaises devraient réfléchir, et s’atteler, pour ne pas laisser les discours faciles glisser et faire leurs dégâts...

 

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