2016 s’annonce comme une année record pour les températures du globe. De janvier à juin, les températures ont été plus élevées de 1,3 degré par rapport aux niveaux préindustriels. Les six derniers mois de 2016 ont été les plus chauds depuis le début des relevés de températures en 1880. De janvier à juin, la température à la surface des terres et des océans a surpassé de 0,2 degré Celsius le record de 2015. La NASA montre ce réchauffement dans les faits, et dans la fonte de l’océan arctique.

La température moyenne pour les six premiers mois de 2016 a dépassé de 1,3 °C (2,4 °F) les valeurs de l'époque préindustrielle, c'est-à-dire de la fin du 19ème siècle, selon la NASA. Cette hausse du thermomètre se rapproche de l’objectif énoncé par l’Accord de Paris sur le climat, qui vise à maintenir la hausse de la température du globe au-dessous de 2°C, voire de 1,5°C.

De mars à août, la Nasa a suivi la météo sur la région arctique. Elle a pu observer les conséquences du réchauffement climatique sur les glaces. En effet, au début du printemps,...

la fonte a été plus rapide que la moyenne, ce qui entraînera mécaniquement plus de chaleur dans les océans, en plus de la montée de leur niveau de surface.

« Comme nous perdons de la glace depuis plusieurs décennies et surtout ces dernières années, nous allons avoir d'avantage de surface océanique sombre qui absorbe la chaleur (venant des rayons du soleil, NDLR). L'océan se réchauffe, tout l'Arctique se réchauffe. C'est comme si on laissait la porte du frigo ouverte », explique Walt Meir, chercheur à la Nasa.

Les images montrent donc dans la réalité ce que signifie et comment se décline ce réchauffement climatique, mettant à mal les arguments de ceux qui contestent cette théorie, et dont le nombre se réduit comme le volume des glaces dans l’Arctique.

Ce sera donc le rôle de la COP22 qui se tiendra dans deux mois et demi à Marrakech de mettre en œuvre l’Accord de Paris, par la ratification de ce document, signée par la quasi-totalité des Etats, et aussi par la levée des fonds nécessaires pour entreprendre les actions visant à réduire ce réchauffement.