A l’instar de la société espagnole Alsa et de ses bus électriques écoresponsables, Uber veut aussi contribuer aux préparations pour la COP22 prévue en novembre prochain à Marrakech. En effet, elle annonce le lancement d’un mode de transport écologique « UberGreen » pour l’événement, suite à une convention signée entre les groupes Derichebourg Maroc et Uber, lors de la MedCOP Climat tenue les 18 et 19 juillet à Tanger.

Du 1^er au 30 novembre, ce nouveau produit « permettra aux participants de la COP22 et aux habitants de la ville ocre en général de se déplacer en voiture électrique », selon un communiqué de la société. Cette initiative visera « le développement d’un écosystème mobile qui placera le véhicule électrique au cœur de la transformation énergétique au Maroc ».

Dans le cadre de cette convention, Derichebourg Maroc promet d’utiliser des voitures électriques ainsi que d’employer des...

chauffeurs pour assurer le transport des clients, alors qu’Uber assurera le service technologique qui va relier ces chauffeurs à leurs passagers.

« Cette solution de mobilité, bâtie sur le respect de l'environnement et l'utilisation des nouvelles technologies, devra offrir aux citoyens marocains un moyen de mobilité durable, flexible et abordable », affirme Thomas Derichebourg, directeur général de Derichebourg.

Selon Meryem Belqziz, directrice générale d'Uber Maroc, le succès des Smart Cities est lié à ce genre d’initiatives qui encouragent le développement durable et l’usage efficace des énergies renouvelables dans le futur. Après Lisbonne puis Porto au Portugal et Johannesburg en Afrique du Sud, Paris a est en phase d’expérimentation de ce service « Green » d’Uber.

Quant à la tarifaction, Mme Belqziz assure que « les prix des courses seront adaptés au coût de fonctionnement des véhicules électriques », sans pour autant citer le montant exact.