Le Maroc veut attirer plus d’investissements en prospection gazière

Le Maroc veut attirer plus d’investissements en prospection gazière

Selon le ministre de l’Energie, Abdelkader Amara, « un nombre important de sociétés, provenant de tous les horizons, ont manifesté leur intérêt pour le projet marocain de développement du gaz naturel ».

L’intérêt de ces entreprises (et aussi de certains gouvernements) se traduit par la grande attractivité dont bénéficie le Maroc et son modèle énergétique. Plusieurs sociétés prospectent actuellement le sous-sol du pays, dans les régions du Loukkos, du Gharb et en offshore, au large d’Agadir et des côtes du Sahara.

L’Office national des hydrocarbures (ONHYM) avait investi avec ses partenaires quelque  6,5 milliards de DH en 2014 et, suite à la baisse d’activité dans le secteur en 2015 suite à l'effondrement des cours, ces investissements avaient reflué à...

3,5 milliards de DH. L’Office vise à attirer 4,6 milliards de dollars d’investissements d'ici 2021, sachant que les besoins en 2025 en gaz sont estimés à 5 milliards de m3.  Au 31 décembre 2015, la prospection s’est déployée sur une superficie totale de 455.070,80 km² avec 39 permis en onshore, 79 en offshore, en plus de 4 autorisations de reconnaissance en onshore, 3 en offshore et 9 concessions d'exploitation.

En avril, l’organisation Africa Oil and Power  avait classé le Maroc comme 4ème destination africaine pour les firmes de prospection pétrolières. La raison en est la « grande stabilité politique, son efficacité, la simplicité de son administration et son code des hydrocarbures séduisant pour les investissements ».

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