L’affaire Badr Hari en justice s’achemine vers une fin heureuse, sauf…
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- 24 mai 2016 --
- Maroc
Le juge a décidé de reporter au 31 courant le prononcé du jugement dans l’affaire Badr Hari contre un serveur de boîte de nuit de Marrakech. Mais la nouveauté est que lors de cette audience du 24 mai, le plaignant a retiré sa plainte, remettant au tribunal un désistement en bonne et due forme.
Poursuivi pour coups et blessures ayant produit une incapacité de travail de 22 jours, Badr Hari risque plusieurs mois de prison, et si les circonstances aggravantes sont retenues, du fait de sa qualité de champion du monde kick boxing, la peine peut aller jusqu’à 3 années de prison ferme.
Mais Yahia Zakroum, le serveur, s’est désisté. On ignore les termes de l’arrangement conclu entre lui et le champion, mais la semaine dernière, on parlait d’une somme de...
60.000 DH. L’affaire semble donc être en bonne voie de règlement amiable, et judiciaire, sauf si…
… Sauf si le parquet en décide autrement, au regard du nombre de frasques et de bagarres dont Hari est le « héros » au Maroc. Le fait que le parquet ait ordonné son placement en garde à vue, durant 48 heures, à sa descente d’avion voici 10 jours à Casablanca, peut en dire long sur l’agacement des autorités face à un homme qui, bien que champion, n’est pas au-dessus des lois. Aussi, il est possible que le représentant du parquet ne retire pas la plainte publique et conduise le tribunal à poursuivre le procès. Dans ce cas, il semblerait certain que le 31 mai, un peine de prison avec sursis soit prononcée contre Badr Hari.
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