Cycle de formation sur le secteur ferroviaire africain à Rabat

Cycle de formation sur le secteur ferroviaire africain à Rabat

Dans le cadre de déploiement du plan d’action 2016 de l’UIC – Région Afrique (Union internationale des chemins de fer), une nouvelle stratégie a été définie et arrêtée  pour soutenir, à travers des actions concrètes, les réseaux ferrés africains dans leurs processus de mise à niveau et de développement. Il s’agit de la stratégie « Revitalisation du rail en Afrique : Destination 2040 ».

C’est l’ONCF qui assure ce cycle, dans son Centre de Formation Ferroviaire, à Rabat, du 18 au 29 avril 2016. Plusieurs pays sont engagés et ont envoyé leurs représentants, à l’instar du Cameroun (CamRail), de Djibouti (SDCF), de la Guinée (SNCFG), du Sénégal (ANCF), dela Tunisie (SNCFT), de la République Démocratique du Congo (SCTP)... et même de  l’Algérie (SNTF). Le partenariat et la coopération Sud-Sud sont ainsi engagés aussi dans le domaine ferroviaire.

La thématique principale tourne autour du fait que la plupart des réseaux africains subsahariens souffrent d’un retard en matière de réhabilitation...

de l’appareil de production. Selon l’étude faite dans le cadre de la stratégie précitée, il y a désormais une forte nécessité à moderniser 81.000 km environ, construire 13.200 km de nouvelles lignes.

Le cycle de formation comprend des cours théoriques, des études de cas et des conférences autour de thématiques spécifiques co-animés par des experts UIC et ONCF, ainsi que l’organisation de visites de chantiers ciblés. L’objectif recherché est de contribuer à asseoir le développement d’un système de transport ferroviaire africain fiable et viable, porteur de la mobilité durable et de l’inclusion économique du continent.

L’ONCF reste donc à la manœuvre, comme en témoignent le fait que, en l’espace des cinq dernières années, ce sont environ 160 cheminots africains qui ont bénéficié de formations multidisciplinaires au sein du réseau ferré marocain, et 60 hauts responsables ont effectué des visites d’information et de partage de bonnes pratiques (suite recommandations des bailleurs de fonds et d’institutions spécialisées dans le ferroviaire). 

 

 

 

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