Les sites que devait cibler le commando terroriste arrêté par le BCIJ
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- 21 février 2016 --
- Maroc
Trois jours après l’intervention du Bureau central pour les investigations judiciaires contre un commando terroriste dans trois villes marocaines, le Maroc est encore sous le choc des révélations faites par les enquêteurs sur la nature des opérations projetées et des cibles visées. Morocco Mall, parlement, OCP, hôtels de grand luxe…
Le commando, dont les membres se trouvaient avant leur arrestation dans les trois villes de Meknès, el Jadida et Essaouira, préparait une série d’attaques d’envergure qui auraient mis fin au climat de sérénité qui règne dans le pays. Ainsi, parmi les sites visés, le Morocco Mall, emblème de l’activité commerciale du Maroc, l’OCP, symbole de sa souveraineté économique et la Régie des Tabacs.
Le parlement devait également l’objet d’une attaque à la ceinture d’explosifs, portée par le mineur arrêté avec ses complices du commando. Mais il devait également conduire la camionnette saisie, laquelle devait être piégée. Ce mineur devait donc perpétrer deux actions kamikazes, au parlement à pied ou dans un autre site, au volant du véhicule…
De plus, la ville d’Essaouira devait être le théâtre de plusieurs actions...
contre des touristes, en plus d’attaques contre le Sofitel et le Medina. Enfin, les (encore supposés) terroristes devaient attenter à la vie de personnalités publiques marocaines au moyen, entre autres, de leurs armes de guerre et de leur fusil de précision à très longue portée. C’est pour cela que le commando envisageait aussi de s’attaquer à des patrouilles de police ou de l’armée pour récupérer leurs armes, et aussi à des casernes des forces armées royales, dans le même objectif.
C’est quand même méconnaître un peu le Maroc que d’envisager d’attaquer des casernes et d’organiser une base de repli aux environs de Tan Tan… Il n’existe pas de zones non sécurisées au Maroc.
Le Morocco Mall a été le premier des sites menacés à réagir, en publiant un communiqué détaillant les mesures de sécurité prises en permanence, avec 150 vigiles, apparents ou non, déployés et 300 caméras de surveillance installées, en plus d’un dispositif de pompiers et d’une cellule médicale et médicalisée. Cela vient s’ajouter à la présence des patrouilles Hadar et des rondes de police habituelles.
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