La capitale économique du Maroc sera revue de fond en comble au niveau de sa voirie et de ses équipements et infrastructures routières. C’est le roi Mohammed VI qui a donné le coup d’envoi, officiel, de ces travaux. Echangeurs, trémies, tramway… tout est prévu pour faciliter la mobilité des Casablancais, qui auront une entrée de leur ville digne des plus grandes villes au monde, voire plus belle…

Le tram, étendu pour la ligne 1 et construit en ligne 2

Ainsi, les projets de réalisation de la deuxième ligne du tramway de Casablanca et d’extension de la première ligne se chiffreront au total à 4,28 milliards de DH et remédieront aux problèmes posés à Aïn Diab, Bernoussi et Lissasfa. La première ligne, déjà existante, du tram, sera rallongée de deux kilomètres et dotée de deux nouvelles stations, allant du terminus actuel (Facultés) au quartier Lissasfa. La seconde ligne reliera Aïn Diab à Bernoussi, sur une longueur de 15 kilomètres, pour 20 stations.

Deux centres de maintenance seront en plus créés, à  Bernoussi et Facultés. Ces projets seront financés par le fonds d’appui aux réformes du transport, la Ville de Casablanca, la Région de Casablanca-Settat, en plus d’emprunts garantis.

Réaménagement de la voierie de Casablanca

Pour un budget global de 3,17 milliards de DH, la métropole sera dotée de routes rénovées et renforcées, de trottoirs entièrement refaits, de routes piétonnes nouvelles. L’éclairage public sera également totalement revu, en plus de l’aménagement paysager des voies et squares, et d’un équipement de signalisation de dernière génération.

Ce projet sera réalisé en six tranches sur la période allant de 2016 à...

2020, dans le cadre d’un partenariat entre le ministère de l’Intérieur et la commune urbaine de Casablanca.

L’échangeur près de l’OCP

Le projet, double, consiste en la construction d’un échangeur (au nœud A,) près du siège de l’OCP, et de trémies sur la RN1 vers El Jadida, au niveau des carrefours des « Préfectures » et d’ « al-Qods ». Ce projet a pour objectif de fluidifier la circulation à l’entrée sud-est de la ville, et à assurer une continuité entre les axes Rabat – El Jadida et Casablanca – Aéroport Mohammed V, en plus de faciliter l’accès de Casablanca Finance City à partir de l’aéroport.

Les nouvelles infrastructures coûteront 657 millions de DH financés au moyen d’un partenariat entre les ministères de l’Intérieur et des Finances, la Ville de Casablanca et l’agence d’urbanisme et de développement d’Anfa.

L’échangeur de Sidi Maârouf

Il sera construit au niveau du rond-point de Sidi Maârouf, pour résorber la congestion en heure de pointe avec ses 17.000 véhicules. Ainsi seront facilitées les circulations automobiles et celle du tram. Un pont à haubans surmontera ce rond-point, sur une longueur de 248 mètres avec un pylône de 73 mètres de haut, et qui devrait être ouvert à la circulation en 2018.  Avec les deux trémies qui passeront à côté, le projet coûtera 588 millions de DH.

Avec ces projets, il faut le reconnaitre grandioses, la circulation deviendra plus fluide, plus facile et plus agréable, de même que les paysages urbains… Il ne restera plus qu’à assurer une meilleure conduite automobile des Casablancais, et un peu plus de civisme… Mais cela n’est pas une affaire de coût.