L’Argentin du FC Barcelone inscrit encore plus profondément son nom dans l’histoire du foot. Il a remporté lundi 11 janvier le 5^ème Ballon d’Or de sa carrière ((2009, 2010, 2011, 2012 et 2015), et vraisemblablement pas le dernier. Il l’a obtenu, largement,  avec 41,33 % des voix, devant Cristiano Ronaldo (27,76 %) et Neymar ( 7,86 %).

Pour ce dernier trophée attribué par les seuls journalistes, Messi écrase la concurrence comme personne auparavant : 240 points d’avance sur Cristiano Ronaldo, 473 points sur 480 possibles... La presse spécialisée le plébiscite.

Sa place dans la légende, Lionel Messi l’a gagnée à coups d’exploits individuels et d’accomplissements collectifs, avec le trio « lui-même »/Suarez/Neymar. Son palmarès et ses statistiques personnelles vont déjà au-delà du concevable et il ne lui reste qu’un Graal à conquérir pour parachever une œuvre monumentale : soulever la Coupe du monde avec l’Argentine.

La question se pose, donc... « Messi est-il le meilleur joueur de tous les temps » ? Certains répondent facilement oui, Léo dépassant désormais Pelé, Maradona, Platini... Mais il lui manque ce sacre mondial, qui lui a filé entre...

les doigts au Brésil au terme d’une Coupe du monde qu’il avait parfaitement démarrée avant de s’éteindre petit à petit.

La saison de Messi a été marquée par un doublé dans huit rencontres consécutives, avec des buts plus beaux les uns que les autres. Avec 91 réalisations, il bat le record de buts marqués sur une année civile, précédemment détenu par... Gerd Müller. Il commence de plus à briller avec la sélection argentine, marquant 12 buts dont un triplé face au Brésil.

Oui mais... Lui n’est pas vraiment satisfait... En effet, durant la traditionnelle conférence de presse qui s’est déroulée en amont de la cérémonie, un journaliste  a demandé malicieusement au maître du jeu s’il préférait gagner une Coupe du monde ou cinq Ballons d’Or ? Sourire en coin de l’intervieweur. Rictus un peu plus pincé de l’interviewé qui, après avoir fait remarquer (avec humour) à son interlocuteur que sa question était "méchante", n’a pas hésité une seconde quant à la teneur de la réponse : « Le Mondial, bien sûr… C’est l’apogée ». Et ce n’est pas gagné.