Nouveaux développements dans l’affaire Maâti Monjib

Nouveaux développements dans l’affaire Maâti Monjib

Alors qu’il en est à son 9ème jour de grève de la faim, l’historien chercheur et président de Freedom Now Maroc Maâti Monjib est toujours en soins intensifs dans un hôpital de Rabat. La presse internationale s’empare de l’affaire, et le ministre de la Justice Mustapha Ramid entre en piste.

Il a été sollicité par le comité national de soutien à l’historien et a affirmé, cité par nos confrères de Telquel, que s’il accepte de s’impliquer dans cette affaire, il n’en demeure pas moins que le dernier mot reviendra à la justice ; il a indiqué à ses interlocuteurs qu’il tentera une mission de bons offices pour que le cas de Monjib soit réglé au plus tôt.

Rappelons que ladite justice poursuit Maâti Monjib pour des malversations financières qu’aurait connues le centre Ibn Rochd du temps où il était dirigé par l’historien, lequel assure pour...

sa part qu’il a été interdit de quitter le territoire pour atteinte à la sûreté de l’Etat. Le ministre de la Justice confirme l’interdiction de quitter le territoire mais pas le chef d’inculpation.

Pour sa part, le site Mondafrique a rencontré des personnalités marocaines, dont une du Conseil national des droits de l’Homme, qui explique sous couvert d’anonymat que « le régime au Maroc a l’art de se fabriquer des ennemis gratuitement ou de mener des batailles perdues d’avance, même si sur le fond il a raison. Les autorités marocaines doivent savoir que la forme juridique que revêtent ses interventions est scrutée par les organisations internationales ».

En effet, et alors que le Maroc s’évertue à montrer au monde qu’il est désormais respectueux des droits humains, de pareilles affaires ne vont pas forcément dans le sens de la crédibilité du nouveau positionnement du pays.

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