Voici ce que dépenseront (officiellement) les partis et les candidats ?

Voici ce que dépenseront (officiellement) les partis et les candidats ?

Le financement d’une campagne électorale est soigneusement réglementé par les pouvoirs publics. C’est un Conseil de gouvernement, tenu le 25 juin dernier qui a fixé les modalités de ce financement, à travers le décret 2-15-452. Ce texte détermine le plafond des dépenses que les candidats peuvent engager lors des campagnes électorales pour la série d’élections à venir, communes, régions et chambre des conseillers.

Ledit projet fixe ainsi les dépenses à engager par les candidats lors des campagnes électorales à 300.000 DH pour chaque candidat et candidate pour l'élection des membres de la chambre des conseillers, à 150.000 DH pour l'élection des membres des conseils des régions, à 50.000 DH pour l'élection des membres des conseils préfectoraux et provinciaux et à 60.000 DH pour l'élection des membres des conseils des communes.

Côté Etat, 300 millions de DH seront versés à la presque trentaine de partis en compétition pour ces scrutins : 150 millions pour les élections locales, et 100 millions pour les régionales. Quant à la campagne pour la désignation des membres de la Chambre des conseillers, elle coûtera 50 millions de DH à l’Etat.

Les...

partis recevront une partie de cette manne avant les élections (30%), en fonction du nombre de candidats alignés, puis le complément au lendemain de l’annonce des résultats, suivant le nombre de sièges obtenus et le nombre de voix recueillies.

Côté partis, ce sont bien évidemment les deux partis les plus en vue – le PJD et le PAM –  qui dépenseront le plus pour se situer en pole position des résultats, véritable enjeu pour eux. Et pour cela, ils ne regarderont pas à la dépense… Quand on déteste, on ne compte pas, semble-t-il… et donc, ce sera environ 30 millions de DH que chacun des deux mettra sur la table.

L’Istiqlal vient loin derrière avec quelques 21,5 millions de DH, le PPS qui en veut dépensera 15 millions de DH, le RNI fera l’effort d’engager 12 millions et l’USFP, décidément appauvrie, seulement 11,5 millions de DH.

Bien évidemment, ces dépenses comptent tant les subventions publiques que les fonds propres de l’Etat et, bien évidemment aussi, tout cela est la partie officielle de ce qui sera engagé comme dépenses par les candidats et leurs partis.

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