Eux, ce sont Ahmed Reda Chami, ancien ministre USFP et ancien membre de son Bureau politique, et Moncef Belkhayat, un bleu en politique peint à la couleur aussi bleue du RNI. Au départ, c’est une journaliste et nouvelle militante des droits et liberté sur les réseaux, Maha Benslimane, qui, dans un tweet, a révélé que Belkhayat veut faire de Casablanca une cité touristique. A l’arrivée, les deux ministres en sont à fleurets (à peine) mouchetés.

Au tweet de Maha Benslimane, Ahmed Reda Chami a répondu que « c’est faux, ou plutôt incomplet, Moncef Belkhayat veut tout ». Ce à quoi ledit Belkhayat a répondu avec une grâce de pachyderme : « Je comprends qu’il soit un peu frustré… sur les quatre dernières années, il a TOUT perdu », en allusion au gouvernement et à son siège au Bureau politique socialiste.

Chami, élégant à son habitude,...

fait alors baisser la tension, arguant que tout cela n’est que plaisanterie… mais Maha Benslimane met les deux anciens ministres au défi, à travers un face-à-face. Belkhayat accepte, Chami décline, conseillant à son ancien pair au gouvernement Abbas el Fassi de croiser le fer avec un candidat aux élections, ce que lui, Chami, n’est pas.

Moncef Belkhayat, ancien ministre controversé et peu habitué aux joutes politiques bien qu’il s’y lance toujours tête baissée, est candidat du RNI dans la bonne commune d’Anfa, contre l’avocate et elle aussi ancienne ministre d’Abbas el Fassi, Yasmina Baddou.

Belkhayat était passé à la postérité pour l’histoire de son véhicule Aussi A8 louée à prix d’or pour son ministère, et aussi et surtout pour son invective inconsidérée contre le Mouvement du 20 février pour lequel il avait dressé un parallèle.

La bataille électorale a donc commencé… On attend « mieux » de la part de nos candidats...